Genre : Roman
Type : Livres
Langue : Français
Nombre de pages : 88
Editeur : Rivages noir
1. Sale temps pour le pays
1976. Une vague de meurtres touche le nord de l’Angleterre ; les victimes sont des
prostituées. La police locale est sur les dents. Un homme clé pour diriger l’enquête :
l’inspecteur George Knox, personnage austère, «gueule à la Richard Burton », états de services légendaires.
Secondé par le détective Mark Burstyn, Knox se lance à corps perdu dans cette affaire
qui tourne pour lui à l’obsession, tandis que sa femme Kathryn est en train de
mourir d’un cancer.
Le temps passe et plus le tueur semble jouer avec la police en brouillant les
pistes, plus Knox s’enfonce dans l’abîme. Un abîme à l’image du chaos social et politique
ambiant. Bientôt, c’est comme si la traque du tueur devenait une quête dérisoire en regard
de la dépression qui gagne le pays et ses habitants.
Fasciné par les possibilités romanesques de l’affaire de l’Éventreur du Yorkshire, Michaël Mention la revisite
du point de vue d’un Français passionné par l’Angleterre des années 1970. Bourré de clins
d’œil au cinéma et à la musique, ce roman oscille entre hommage au roman noir,
déconstruction ironique du roman de serial killer et authentique portrait d’une Angleterre déboussolée, à un
moment charnière de son histoire récente.
2. Adieu demain
Vingt ans se sont écoulés depuis l'arrestation de l’Éventreur du Yorkshire. Un nouveau tueur sévit
dans le Nord de l'Angleterre.
Les victimes sont des femmes transpercées par des carreaux d'arbalète.Pour Mark Burstyn, promu au grade
de superintendant, le cauchemar recommence. Il a cependant un atout : l'inspecteur Clarence Cooper, un
jeune flic aussi obsessionnel que lui. La police n'a pas droit à l'erreur et, pour
stopper le meurtrier, Cooper est prêt à tout. Même à devenir quelqu'un d'autre.
Enquête criminelle dans l'ombre de l’Éventreur du Yorkshire, suite de « Sale temps pour le
pays » (Grand Prix du Roman Noir au Festival international de Beaune en 2013), «
Adieu demain » explore, en même temps qu'une Angleterre en déréliction, les fantasmes de la
terreur phobique.
3. Et justice pour tout
Michaël Mention termine sa trilogie anglaise, commencée avec Sale temps pour le pays puis Adieu
demain. Les années ont passé depuis l'arrestation de l'éventreur. Mais son fantôme semble encore rôder.
Cette fois-ci, une sombre affaire de viols va mettre à rude épreuve les flics de
Leeds. L'on retrouve avec un certain plaisir le superintendant Mark, même s'il n'est pas au
mieux de sa forme. Qu'importe, l'on aime ces portraits d'hommes torturés, en souffrance mais plus
que jamais déterminés. Comme dans ses précédents volets, l'auteur s'amuse à dépeindre une Angleterre cynique,
n'hésitant pas à s'attaquer à Tatcher ou Cameron, les Français n'étant pas en reste.
Le style Mention reste fidèle à lui-même. Une écriture vive, mordante, syncopée, des dialogues savoureux
et justes, une narration qui alterne la 1ère et la 3ème personne.
Un volet profondément noir, inspiré de faits réels, qui clôt magistralement cette trilogie...
Format : ePub